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Maltraitance des seniors, plus courante qu'il n'y paraît...

Publié le

Violences physiques ou psychologiques, pressions financières, négligences... La maltraitance des personnes âgées est plus courante qu'il n'y paraît !
Elle passe pourtant souvent inaperçue.
Mais qu'entend-on exactement par maltraitance ? Et comment y faire face ?

Maltraitance des personnes âgées : quelle est l'ampleur de la problématique ?

Coups, infantilisation, insultes...
Selon l'Organisation Mondiale de la Santé, entre 4 et 6 % des personnes âgées de plus de 65 ans ont connu une forme de maltraitance à domicile. Un phénomène qui devrait encore prendre de l'ampleur vu le vieillissement de la population dans nos pays. Ces chiffres sont toutefois sans doute sous-estimés.

En 2011, 70% des appels reçus par le 3977 (numéro national contre la maltraitance des personnes âgées et des adultes handicapés), concernaient une maltraitance au domicile, 73% des personnes maltraitées étaient des femmes et 53% avaient plus de 80 ans. Les maltraitances subies étaient surtout psychologiques, suivis par ordre décroissant de cas de maltraitance financière et physique et de négligences. Les auteurs présumés étaient à 73% des membres de la famille, notamment les enfants de la personne maltraitée (64%).

Des difficultés à en parler

Peur des représailles, d'être « placé » en maison de repos ou d'être rejeté par la famille (dans plus d'un cas sur trois, ces actes seraient le fait des enfants)... Il n'est pas toujours aisé pour une victime de rapporter de tels actes. Il n'est d'ailleurs pas rare qu'elle soit isolée et que la personne maltraitante soit la dernière à lui rendre visite.

Sans compter qu'il n'est pas toujours évident d'identifier un acte maltraitant comme telle, et que celui-ci peut être totalement involontaire... Difficile donc d'avoir une vision claire de l'étendue du problème.

Qu'est-ce que la maltraitance ?

La maltraitance peut avoir un impact important sur le bien-être et l'estime de soi des personnes âgées mais aussi sur leur santé physique ou psychologique : fractures, ecchymoses, dépression, anxiété... Des maux d'autant plus graves qu'il s'agit de personnes déjà fragilisées.

Elle peut prendre différentes formes :

  • Les maltraitances psychologiques sont les plus courantes : insultes, infantilisation, harcèlement, menaces... ;
  • Les maltraitances financières, lorsque l'on empêche la personne de maîtriser ses ressources, en confisquant son portefeuille ou en s'accaparant un héritage par exemple.
  • Les négligences peuvent être volontaires ou involontaires.
    Il s'agit de tout manquement à un acte de la vie quotidienne qui porte atteinte à la personne, le fait de la laisser dans des sous-vêtements souillés par exemple.
  • Les violences physiques : coups, bousculade, contention inappropriée...
  • Les maltraitances civiques consistent à priver la personne de ses droits élémentaires, en l'enfermant par exemple ou en la privant de ses papiers d'identité.

 

Que faire en cas de maltraitance ?

En parler tout d'abord.
S'il s'agit de violences physiques, la police reste l'interlocuteur de première ligne. Des services existent également pour aider les personnes concernées, les écouter, les informer, les orienter ou si elles le désirent les aider à mettre en place des solutions - pour qu'elles soient moins isolées par exemple.

Qui contacter ?


Pour s'informer :

http://vosdroits.service-public.fr/particuliers/F861.xhtml.
Source :

 

Thomas Coucq, journaliste santé

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