LED : attention aux risques potentiels pour la santé
La lumière bleue, émise par les LED, est omniprésente dans notre environnement.La majorité de nos éclairages utilisent cette technologie, tout comme nos écrans (télé, ordinateur, tablette, smartphone).Quels sont les risques liés aux LED ?
Quelles sont les populations qui doivent s'en protéger et comment ?
Qu'est-ce que la lumière bleue ?
À savoir : au tout début, les LED servaient uniquement de témoins lumineux. Ensuite, elles ont été utilisées pour l'éclairage des écrans de télévision et d'ordinateur, avant d'être employées comme système d'éclairage à part entière.
Les diodes électroluminescentes ou LED ont littéralement envahi notre environnement.
Économiques en raison de leur faible consommation d'énergie et de leur très longue durée de vie, elles sont largement utilisées pour l'éclairage de nos logements, des lieux de travail, des lieux publics comme les gymnases et les centres commerciaux, etc. Elles sont également employées pour l'éclairage de la voie publique, les rues, les autoroutes. On les trouve aussi dans les phares de nos voitures ou encore dans les appareils de luminothérapie, sans oublier les écrans de télévision, d'ordinateur et de smartphone...
Ces LED émettent ce que l'on appelle de la lumière bleue artificielle, une composante de la lumière blanche comme celle émise par le soleil ou par une ampoule électrique classique et qui est composée des couleurs de l'arc-en-ciel. Sauf que cette lumière bleue émise par les LED est beaucoup plus forte que les ultra-violets et davantage chargée en énergie que la lumière naturelle.
Par exemple, la luminance des LED est jusqu'à 1.000 fois plus élevée qu'un éclairage classique (halogène, lampe de basse consommation). Il est donc légitime de se demander si cette lumière présente des risques pour la santé et si l'on peut s'en protéger.
Quels sont les risques de la lumière bleue ?
Une étude sur la lumière bleue en attente
L'Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail (Anses), a chargé un groupe d'experts d'évaluer les risques associés à la lumière bleue. En 2010, leur rapport mentionnait qu'il existe encore peu de données permettant de statuer sur les dangers potentiels.
Par ailleurs, les études se multiplient, montrant que l'usage en soirée des écrans (smartphones, tablettes, ordinateurs, télés) perturbe le rythme veille/sommeil et retarde l'endormissement, avec ensuite des répercussions scolaires et professionnelles : fatigue, somnolence, troubles de l'attention, de la concentration, baisse de productivité...
LED, des risques clairement évoqués :
Plusieurs risques seraient associés à la lumière bleue :
- Effet toxique sur le cristallin et la rétine.
- Effet aggravant sur la dégénérescence maculaire liée à l'âge (DMLA).
- Perturbation des rythmes circadiens (horloge biologique).
- Éblouissement et inconfort visuel.
- Effet stroboscopique lié à la fluctuation de l'intensité de la lumière mais qui est imperceptible visuellement.
Comment se protéger des LED et de la lumière bleue ?
En attendant les résultats de nouvelles études confirmant ou non les effets toxiques de la lumière bleue sur la santé, par mesure de précaution, il est possible de formuler quelques recommandations :
- Continuer à réserver les LED de niveaux 2 et 3 (fortes luminances) à la signalisation et à ne mettre à disposition du grand public que des LED de niveaux 0 et 1.
- Ne pas utiliser d'éclairage émettant de la lumière bleue dans les lieux fréquentés par les enfants : crèches, maternités, écoles, lieux de loisirs...
- Ne pas utiliser de LED dans les objets destinés aux enfants : jouets, afficheurs lumineux, consoles, manette de jeux, veilleuses...
- Ne pas fixer les LED.
- Limiter le temps passé devant un écran.
- Ne pas s'endormir à côté d'un écran allumé (télé, smartphone, ordinateur, tablette...).
- Limiter la pollution lumineuse liée aux voyants lumineux.
- En cas d'usage intensif, utiliser des verres optiques spécialement traités pour couper la lumière bleue émise par les écrans LCD.
Enfin, certaines populations doivent se protéger plus particulièrement de la lumière bleue :
- Les enfants car leur cristallin encore transparent laisse passer beaucoup trop de lumière.
- Les personnes dites « aphakes », qui n'ont pas de cristallin.
- Les personnes « pseudophakes », qui ont été opérées de la cataracte avec implantation d'un cristallin artificiel.
- Les patients qui prennent un médicament photosensibilisant.
- Les personnes atteintes de maladie oculaire comme la DMLA.
- Les personnes exposées professionnellement : éclairagistes, métiers du spectacle...
Source : e-santé
Isabelle Eustache
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