Santé mentale et bien-être au travail : pourquoi et comment agir ?

La santé mentale au travail se dégrade

La santé mentale des salariés se dégrade depuis la crise sanitaire de 2020. Selon le 12^e baromètre du cabinet Empreinte Humaine avec OpinionWay, la « détresse psychologique » touche 48 % des salariés en 2023. 2 400 000 personnes seraient en risque de burn-out sévère. Parmi les catégories les plus à risque : les moins de 29 ans et ceux âgés de plus de 60 ans.

Des accidents du travail en hausse

L’augmentation des arrêts maladies va de pair avec la dégradation de la santé mentale. Selon la même étude, plus du quart des salariés y ont eu recours en 2023. Parmi eux, 20 % invoquent pour motif « récupérer psychologiquement d'un travail trop intense », et 17 % la démotivation.

Des entreprises directement concernées…

La santé mentale des salariés est une obligation légale de l'entreprise selon le Code du travail. La loi Santé au travail du 2 août 2021 impose d’ailleurs aux entreprises un devoir de prévention. Sur le sujet, leur responsabilité est donc engagée.

… et rendues responsables par les salariés

Tout ne relève pas des entreprises pour autant. Au même titre que l’environnement de travail, les facteurs socio-économiques, biologiques et environnementaux sont déterminants. Pourtant, les salariés restent largement majoritaires (86 %) à penser que leur bien-être mental dépend directement de leur employeur⁽¹⁾ !

Les mesures pour renforcer le bien-être au travail

La santé mentale, le bien-être des salariés et plus largement la qualité de vie au travail constituent un enjeu clef pour l’entreprise. Ils influent sur l’épanouissement professionnel. Ils diminuent le stress et la fatigue. Ils améliorent aussi la productivité et la motivation.

L’entreprise a donc tout intérêt à mettre en place des actions en faveur du bien-être au travail. Pour ses salariés, comme pour sa propre performance.

Evaluer la santé mentale des salariés : une approche innovante pour le bien-être des salariés

Flex⁽²⁾ a mis en place une solution pour identifier et prévenir l’apparition des premiers signes de difficultés mentales chez les salariés. Cette initiative permet de préserver la santé mentale des collaborateurs et de créer une culture d'entreprise où chacun se sent soutenu et valorisé. En investissant dans la santé mentale, les entreprises peuvent non seulement améliorer la qualité de vie au travail, mais aussi renforcer leur performance globale.

Améliorer le cadre de travail

L’environnement du lieu de travail influe sur le bien-être. Un bureau ergonomique, des lieux aérés, des circulations fluides, une lumière naturelle, des plantes ou des espaces verts, des couleurs chaudes… Autant de facteurs qui contribuent à une bonne ambiance de travail.

Favoriser le développement professionnel du salarié

Le bien-être au travail passe par la valorisation et le suivi de chacun. Des entretiens réguliers, au minimum une fois l’an, doivent permettre d’entendre les souhaits et les remarques du collaborateur. Ils serviront aussi à mesurer sa motivation et à l’encourager dans son travail.

La hausse de la rémunération et les évolutions de poste sont naturellement des facteurs essentiels de la reconnaissance au travail. La formation en continue accompagnera en parallèle la montée en compétences du salarié.

Contribuer à l’hygiène de vie

L’entreprise peut aider ses salariés à mieux prendre soin de leur santé physique et de leur hygiène de vie. Selon ses budgets et ses capacités, elle proposera des repas sains ou favorisera l’accès à des salles de sport. Elle pourra également offrir des espaces de détente ou de jeux.

D’autres mesures s’attacheront plus particulièrement à la santé mentale. L’accès à un service d’écoute psychologique ou à des formations au bien-être participeront à l’équilibre de chacun.

Mettre en place des mesures pour l’équilibre vie privée/vie professionnelle

La demande d’équilibre entre vie privée et vie professionnelle va grandissante. Chez les plus jeunes collaborateurs, elle devient même une exigence. L’entreprise dispose de différents moyens pour y contribuer :

• la flexibilité des horaires
• la possibilité de télétravailler
• la mise en place de mesures spécifiques pour aider le salarié dans son quotidien.

Il existe des services qui favorisent l’équilibre entre vie privée et vie professionnelle. D’un coût relativement modeste pour l’entreprise, ils offrent un complément de rémunération appréciable pour le salarié. Par exemple : l’aide aux devoirs, l’accompagnement des aidants, les services à domicile.

Encourager la collaboration, les échanges et la cohésion d’équipe

L’isolement et l’absence de communication figurent parmi les premiers facteurs du mal être au travail. Le management doit encourager la prise de parole pour que le salarié partage la perception qu’il a de son travail.

Le travail en équipe sera logiquement favorisé. Par exemple par des actions de team-building, par l’organisation de moments conviviaux, ou encore par une culture d’entreprise solide et partagée.

Respecter l’obligation légale du DUERP

Le document unique d’évaluation des risques professionnelles (DUERP) est une obligation légale. Mais les entreprises le négligent bien souvent. Plus d’une sur deux n’en disposerait pas.

Le DUERP informe les salariés sur leurs risques professionnels et aide à les prévenir. Bien renseigné et correctement suivi, il constitue un véritable outil pour gérer ses risques et aider à les réduire.

Flex a mis en place un service DUERP dédié. Il facilite sa rédaction, assure sa gestion dans le temps et le transforme en véritable outil de pilotage des risques.

^{(1) Baromètre Bien-être mental Harris Interactive 2022.}

^{(2) Flex est une plateforme de services spécialisée dans la qualité de vie au travail.}